Paul Kodjo

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  • Portfolio

Soirée Dansante, Abidjan | 1970Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Photographie de mode réalisée devant l’immeuble de la caisse de stabilisation, Plateau, Abidjan | 1970Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Soirée dansante, Abidjan | 1970Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Extrait du roman photo « Perdue et retrouvée » | 1973Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 37,5 x 45 cm

Sans titre Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Sans titre Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 50 x 60 cm

Extrait du roman photo « Perdue et retrouvée » | 1973Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Abidjan | 1970Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Série Roman Photo « Marthe, l’ingrate » | 1971Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Sans titre Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

Extrait du roman photo « Perdue et retrouvée » | 1973Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 50 x 60 cm

Photo de mode, Abidjan | 1970Demande de renseignementsRenseignements

Tirage argentique, 40 x 50 cm

biographie

Paul Kodjo témoignage extraordinaire de ce qu’était Abidjan dans les années 1970.

Né en 1939 dans la forêt du Banco, à Abidjan, d’un père ivoirien et d’une mère ghanéenne. Il devient dans les années 1960 l’un des premiers photographes de Côte d’Ivoire mais ne conserve pas ses clichés. Il avait abandonné au fond d’une malle environ 30 000 négatifs qu’il a remis au photographe Ananias Léki Dago en 2008.

Depuis la fin de sa carrière, dans les années 1990, et son installation au Ghana – où il a grandi auprès de sa grand-mère maternelle après le décès de sa mère lorsqu’il n’avait que 5 ans –, le temps, les insectes, l’humidité ont fait leur œuvre, détériorant toujours un peu plus le souvenir du « miracle ivoirien » des années 1970. « J’ai pu sauver à peine 10 % de ce qu’il m’a confié », explique Ananias Léki Dago, qui a entrepris un long et fastidieux travail de restauration qui a fini par payer.

En effet, le musée du Quai Branly, alerté par Ananias Léki Dago lui-même sur la nécessité de sauver ce patrimoine ivoirien, a fait produire le tirage de 34 photographies qu’il a acquises fin avril 2018.

Il assiste aux dîners mondains, aux soirées dansantes qui rythment la nuit abidjanaise.

Paul Kodjo immortalise une jeunesse qui profite d’une indépendance conquise il y a peu. « On découvre un pays, des ambiances différentes de celles du Mali photographié par Malick Sidibé, explique Ananias Léki Dago. Il y a plus de liberté dans les tenues des femmes, dans les attitudes des couples, dans la manière de danser et de tenir sa partenaire… Paul Kodjo nous offre là un témoignage historique et social précieux. »

Mais la grande originalité de l’approche de Paul Kodjo vient de son regard cinématographique – il a suivi des études au Conservatoire indépendant du cinéma français – qu’il exerce avec finesse dans une série de clichés qu’il réalise pour les romans-photos de l’hebdomadaire Ivoire Dimanche.

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